Dès lors qu’il figure parmi les mesures de prévention décidées par l’entreprise pour lutter contre le Coronavirus, le masque grand public à usage non-sanitaire devient une obligation pour l’employeur. Il permet d’apporter une sécurité sanitaire aux salariés sur leur lieu de travail, en complément des gestes barrières, en limitant la projection de gouttelettes de salive ou de postillons. Pourquoi choisir un masque lavable plutôt qu’un masque à usage unique ? À l’ère de la transition écologique sur fond de crise sanitaire, le masque grand public en tissu est-il vraiment vertueux ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? Cet article vous apporte des éléments de réponses qui vous permettront, si besoin, de lever une partie de vos doutes.
Dans le cadre d’une gestion responsable des achats, fournir un masque lavable aux travailleurs signifie, pour l’employeur, trouver la meilleure combinaison possible entre protection respiratoire efficace du porteur et lutte contre la pollution, tout en maintenant des coûts les plus bas possible.
Pourquoi privilégier le masque lavable et réutilisable ?
Depuis le début de la crise sanitaire, le masque lavable et réutilisable a su démontrer ses nombreuses vertus :
Mais ne restons pas sur des généralités couramment admises. Rappelons que le masque à usage unique est fabriqué à partir de polypropylène, une matière plastique dérivée du pétrole qui pose la question du recyclage. D’autant plus qu’il n’existe pas encore de filière de recyclage opérationnelle pour ce dernier, même si actuellement de nombreuses initiatives sont à l’essai en France.
La quantité de masques jetables utilisés par les individus à travers le monde (professionnels et particuliers) dessine un schéma de pollution qui menace directement l’environnement à travers ses écosystèmes marins et sa faune. La situation pourrait, à terme, avoir également des conséquences sanitaires pour l’homme. Plusieurs études scientifiques sur les microparticules issues de la dégradation du plastique ont déjà démontré leurs conséquences sur les fonds marins, la chaîne alimentaire, les vêtements que nous portons ou encore les aliments que nous ingérons. Finalement, faire preuve de responsabilité écologique, c’est aussi prendre soin de sa santé.
Masque lavable à usage non-sanitaire et empreinte écologique
Dans sa version made in France, le principal avantage du masque grand public est sa faible empreinte carbone. Mais favoriser l’économie nationale peut rapidement représenter un coût élevé que toutes les entreprises ne peuvent pas se permettre. Il est néanmoins possible d’opter pour un masque barrière fabriqué en Europe. La démarche reste-t-elle pertinente dans une optique écologique ? La réponse tend vers le oui, car même si le masque en tissu en provenance d’un pays d’Europe augmente son empreinte carbone sous l’effet de l’importation, son bilan carbone peut être compensée par des modes de fabrication responsables auquel s’ajoute moins de déchets à gérer en fin de vie : stockage, collecte et traitement, …
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